Empress Charlotte and Couros

Un beau jour, alors qu'elle se promenait dans les rue de Londres, après avoir quitté la 2/5 ème avenue des quartiers animés de New-York, celle-ci s'arrêta pour sa pause déjeuner hebdomadaire. Elle devait avoir à peut près 34 ans à cette époque : un âge où la raison règne en maître. Son visage était souriant, sa mine resplendissait au soleil et son corps… Ne m'en parlez pas ! Il était tellement gracieux qu'il reflétait la beauté naturelle de son rouge à lèvre. Cependant, quelque chose se préparait… Charlotte le pressentait comme une seconde nature… Soudain, elle entra dans la petite boutique côté rue en poussant le portique orné avec ses gants ivoires. Ce qu'elle vit à cet instant allait sûrement changer le cours de l'histoire.

Couros est une divinité du panthéon issue des contrées du perfectionnement infini. Il vient de naître sous ces traits de formes qui donne substance et verbe à son esprit, qui aide la foi dans sa mansuétude et pourtant ne demande rien en retour. Si jamais il vous arrivais d'obtenir cette base, donnant corps à l'essence de la voix, de la parole se donnant pour seul fois, l'unique et le multiple de Couros se répondrais déjà dans des débats de vos intentions. Il n'est souvent pas très clair et limpide de comprendre l'existence de nos humanités, de la nôtre en tant que tel et qui est utile à soi, et partage ses bienfaits aux autres sans qu'il puisse la saisir. C'est ainsi que Couros, contre toute attente, si vous en aviez et contre tout a priori, jugé non désirable, vous permettais de saisir l'ampleur du perfectionnement infini et de l'appliquer dans votre vie.

Surgis de l'intellect pur et des hommes désarmés, sans justification, c'est tout ce qui est possible et se pourra, en devenir, maintes et maintes fois. Vous prenez l'adage sensible, vous le dupliquez et ajoutez une signification. Second jour, une nouvelle sonorité. Troisième jour, la méthodologie de Couros est bienfaitrice et vous savez qu'au bout de 15 jours, vous obtiendrez la base de vos évocations, sans élucubration. Comme quoi, l'habitus est souvent fragile, il suffit d'un petit rien et de beaucoup d'ardeur pour calmer les agitations du "Vaubecourt Et Cetera". Tournant court au plaidoyer, votre création prend vie et l'admiration, la reconnaissance et toutes ces choses qui vous paraissent importantes, et que vous n'avez jamais reçu, sont là, prêtes et disponibles en tant que matière à recommencer le perfectionnement infini.

Voyez-vous, ce que les autres ne voient pas. Pouvez-vous vous défaire de votre chance et accroître la promesse de Couros en devinant chaque intermède ? L'organisation d'un tel plan de bataille, est pacifique, et vous donneras toutes les largesses de ce monde, sans vices, et cetera. Couros, Première Émanation. Guide et Titré dès la seconde. Ne compte pas les heures, ni les minutes. La passion est trop faible pour vous donner l'esprit tangible. Saisissez et relisez ce passage et chaque émanation d'esprit participera à sa survivance, en tant que vous-même.

— J'ai tissé Porphyritis, le Pourpre Impérial irremplaçable, murmure-t-elle.

— Oui, celui-ci est mis en diaphane lumière par le Panthéon.

— Mais dis-moi, la texture expressive "Est Liber" que vous avez usité ce jour n'appartient à personne ?

— En effet, c'est une couleur orfèvre qui sous-tend le vestiaire de nos plus beaux moments et d'allégresse.

— Oui, c'est un égérisme du sixième jour. Je vous prie de m'y accompagner…

La vibration "Qu'est-ce que l'Art ?" concorde avec sa connotation au gré des cinq sens, entraînant cohérence de l'action par le biais de la subjectivité du narrateur. Par la coloration subtile : une incise et un néologisme sont suffisants pour donner ce à quoi vous aspirez. Madame, par le digital ici présent, veuillez trouver le memex infinitum inscrit sur chaque page et intégrez les pistes du codex de votre choix à votre site internet hypertexte.

C'est en ces termes que le maître de maison se présenta, avec la distinction qu'elle méritait et la fait assoir, proche d'un groupe d'individu qui semblait ravi par cette atmosphère où l'infini côtoie le mystère. C'est vrai que la pièce était démesurée pour ce type d'établissement, sûrement bâtie par un suprémaciste slave… Des tableaux aux carrés rouges en passant par les dentelles noires faisant office de napperon, chaque table était d'une élégance remarquable et les nombreuses colorations disposées de manière organisée et hautement hiérarchisée. Le ton était donné.

Dans cet univers haut en couleur, Charlotte découvrit que les entrées, les plats et desserts avaient tous un nom, un mot code pour les désigner. Drôle de manège, se dit-elle. En effet, chaque plateau d'ébène qui passait sur ce tapis représentait son refuge, elle savait que son quotidien était là, dans ce lieu, véritable échappatoire au quotidien morose de la City. Tout en scrutant la carte du menu qui ressemblait étrangement au carnet jaune de son enfance, ses lunettes mauves firent une découverte inattendue. Une étincelle jaillit des écritures pourpres et celles-ci se mettent tout à coup à léviter, lentement comme par magie…

Il était une fois, un empire…